Bonjour!
Après un dimanche ultra tranquile à me retaper du trek de Roraima et 2 jours à visiter le centre ville colonial et d'assez jolie composition ma foi de la ville de Ciudad Bolivar ( bolivar, mais oui me direz vous!! le Libertador! cf histoire de l'amerique du Sud, bande d'incultes) , Tonton Christophe a encore eu une bonne idée ( souvenez -vous de mon passage à Sorata en Bolivie lors d'une greve des transports et 3 jours à ne rien faire sous la pluie....)
Petite question, pour aller sur les plages de la côte Caraïbe, comment feriez-vous mes petits oignons (ne me demandez pas pourquoi un tel surnom...) ?? "Facile - me direz-vous - On prend un bus pour Ciudad Guyana et de la on prend un autre bus direct pour Cumana et de la on est aux portes des plage" et vous aurez raison en plus! Mais ce serait sans compter sur mes petits moment fou, c'est moment où ma conscience retient sa respiration pour laisser libre court à mes pulsions aventureuses.... et bien, voila comment je fais pour m'affranchir de 5 heures de bus....
J'ai effectivement rejoint la ville de Ciudad Guyana en bus...jusque la rien de bien irrésonnable... puis 2 heures de taxis (avec 4 autres personnes pour limiter les frais ) pour rejoindre la ville de Tucupita au début du delta de l'Orenoque - le second plus grand fleuve du bassin amazonien. De la, 3 heures de lancha sous une pluie battante fouettant le visage pour rejoindre le village indien de Pedernales. De la un bateau aurait du partir vers Guiria et la peninsule de Paria. Seulement, nul de penetre sur le territoire des Indien Waraos sans subir les conséquences... 2 jours du pluie dans un village sans intérêt sinon de celui de chercher à manger dans quelques endroits que ce soit - En effet, les villages indiens se prennent de plein fouet la crise alimentaire qui semble frapper le pays... les gens se rationnent ici et font la queue devant des magasin desert en espérant acheter un peu d'huile, de la farine voire du poulet s'il en reste.
Bref, rien de très rejouissant d'autant plus que le bateau chargé de fruits faisant l'aller-retour vers Guiria une fois par semaine à 2 jours de retard. 2 Jours à Pedernales à attendre, c'est long, d'autant plus que j'y étais déjà depuis 2 jours... Donc retour en arrière avec un gout d'echec dans la bouche pour revenir vers tucupita puis prendre un bus pour Cumana et San Juan de la Galdonas. En fait, d'échec, il n'en est rien car cela périple m'a permis de découvrir les villages Waraos du Delta, loi des tours organisé et du monde du tourisme.
Une fois à San Juan de la galdonas, mes talent de nageur (technique de l'enclume) ne m'ont pas permis de dompter les vagues de la plage de surfeurs qui s'étendait au pied de mon hotel donc apres 2 jours d'essais, direction de ltranquile village de Mochima. Juste le temps d'y laisser mes affaires pour prendre un bateau pour la plage de Taucaro, plage paradisiaque sur laquelle j'ai passé une nuit avec les seuls 4 pécheurs qui dormaient eux aussi en hamac, et qui, en l'échange de quelques biere que j'avais avec moi, m'ont invité à manger à leur table pour dégusté le poisson pêché quelques heures auparavant.
Revenu de cette nuit incroyable et courte car les nuits en hamac sont rarement bonne j'ai pris la direction de Santa fé. Sur la petite plage au pied de la posada, j'ai passé 2 jours à lire des San Antonio disponible dans la bibliotheque de l'etablissement et donc à me poiler sans que les locaux n'en comprennent la cause.
Petite escale à Caracas, capitale pas superbement intéressante mais agréable néanmoin le jour et ce soir je pars pour maracay.
Ciao!
dimanche 24 février 2008
Les bonnes idées de tonton Christophe
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1 commentaire:
Bonjour Christophe,
C'est toujours avec le plus grand enthousiasme que nous suivons votre grande aventure .
En plus, comme vous avez un talent de narrateur, on devient presque accro de votre blog ....Quand il n'y a rien , on est déçu ...puis on se raisonne ....Evidemment, il n'y a pas de cyber-café dans la jungle ...
En tout cas, que ce soit lors de la descente de la route la plus dangereuse, ou dans la découverte de La forêt, on ressent vos émotions à travers votre écriture
Bonne continuation !
La maman de Marlène
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