"Le bonheur n'est pas au bout du chemin; le bonheur Est le chemin"
Proverbe Boudhiste
Il est de ces endroits oú l'atteinte de l'objectif est moins importante que la maniere d'y arriver. La forêt amazonienne en fait partie. Effectivemement, la traversée de ses paysages magnifiques et vierges est une aventure exeptionelle à elle toute seule et supplente de loin l'interêt des villes dans lesquelles j'ai été amené à poser mon sac.
Depuis le petit village de Coroico dans les contreforts arborés de la cordillère des Andes où le temps semble s'arrêter pour nous permettre de profiter de la gentillesse des gens, des glaces à la Villa Bonita où je logeais et des balades devoilant les gens de coca et la nature omnipresente dans les environs, j'ai pris la direction de Rurrenabaque un peu plus loin dans le bassin Amazonien à environ 25 heures de pistes et d'escarts. Rendu sur place, j'ai pu découvrir avec un petit groupe de voyageurs comme moi, les secrets de la pampa apres 3 heures de Jeep, 2 heures de bateau et 1 heure de Hamac dans le lodge aménagé dans le marai. De là, le guide a pu nous montrer des alligators et des Caimans (c'est caiman la meme choses....) , toutes sortes de volatiles, de singes et d'arachnides mais la saison des pluies nous a cependant empêcher d'observer les anacondas et de pêcher des Piranhas qui profitent de la montée des eaux pour ce planquer des touristes.
Apres ce petit tours de 3 jours, j'ai laissé mes camarades et le monde touristique pour rejoindre la frontiere Brésilienne dans la ville de Guayara-mirim situé là encore à 25 heures d'escarts de Rurrenabaque. La route, ou plutot la piste, ou encore plus précisement l'endroit sans arbres sur lequel roulent les bus défoncés est magnifique mais évidemment fatiguante surtout à cause de la chaleure et de l'humidité qui nous genent dans la respiration et rendent les vetements moites 5 minutes apres s'etre changés. La ville de Guayara-mirim est, elle, sans interet sinon l'opportunité qu'elle offre de traverser la frontiere et la riviere qui me sépare du Bresil. La premiere tentative de traversée est un echec car les douanes Bresiliennes ont un problemes d'ordinateur. Je retraverse alors la riviere pour passer une nuit supplémentaire en Bolivie avant de retenter ma chance le lendemain. On notera au passage que, sans ordinateurs, les douanes Boliviennes n'ont pas de problemes à la difference des douanes Bresiliennes... les Pays riches sont maintenant soumis aux bons vouloir de Windows... fin de la parenthese. Par contre, inconsciemment, je me suis mis á fredonner des air de samba dés que j'ai posé un pied en terre Bresilienne, la Magie du Carnaval commence déjà á faire son effet!!
La ville de Guajaramirim au Bresil - Vous aurez remarqué le subtil changement d'orthographe pour la differencier de sa soeur Bolivienne - est particulierement inintéressante et je prend alors vite un bus pour Porto Velho où m'attend un bateau pour Manaus.
En vérité c'est plutot moi qui attend le Bateau; celui-ci ne partant que 2 jours plus tard. Le propriétaire me laisse cependant poser mon hamac acheté plus tot et je passe ces 2 jours à errer dans les rues de la ville et à regarder le bateau se remplir de marchandise et de passagers.
Les personnes qui n'ont jamais pris un bateau sur l'Amazone ne peuvent pas imaginer l'experience d'une croisiere de 2 jours et demi sur un pont bondé de hamac. Comment vous d'écrire la scene?? Une fois que tout le monde eu accroché son hamac, ces derniers se touchent les uns les autres avant que nous nous soyons couchés dedans. Quand vient la nuit,le jeux consiste donc d'abord à retrouver son hamac puis essayer de se trouver une position permettant de dormir sans toucher les autres... impossible.. L'autre interet d'une telle croisiere est que le bateau est un espace confiné et les contacts se font donc simplement entre les gens et meme si je ne parle pas Portuguais.
Cette experience terminée, je pose mon sac l'espace d'une nuit pour dormir enfin dans une Hotel de Manaus avant de partir le lendemain pour visiter la foret vierge. L'agence de Bruno et sa femme , Maloca Jungle Lodge, propose un concept qui pouvait satisfaire mes envies d'aventure. Seul, en compagnie de Germano mon guide indien, nous sommes donc partie pour bivouaquer en foret. Je me lancerai bien dans la description de ce tour de 4 jours mais ce serai beaucoup trop long á raconter d'autant plus que j'ai le sentiment que la qualité de ma prose se degrade par rapport aux premier que j'ai ecris il y a maintenant 94 jours. De toute maniere, resumer un tel tour en foret est inutile : chaque seconde est une anecdote concernant la ve dans la jungle, les plantes, les animaux et l'etonnante symbiose qui se dégage entre la foret apparement hostile et ce guide indien que je suis pas á pas. J'espere juste garder le plus longtemps possible le souvenir de ces moments riches en experience.
Au retour á Manaus, je profite de mon samedi pour visiter la ville. En m'edormant dans le bus qui était sensé m'amener á la gare routiere pour acheter mon billet, je loupe evidemment l'arret et me reveilune heure plus tard dans un quartien eloigné du centre ville. Je galere un peu pour revenir sur mes pas mais la visite de cette partie de la ville est neanmins interessante car loin de la realité en carton pate des quartiers touristiques.
Je part ce soir por Boa vista dans la Nord du Pays pour rejoindre un nouveau pays dans quelques jours : Le Venezuela.
Le moral est toujours bon et ma volonté intacte mais, je me surprend de temps en temps á repenser á ma ville, Nantes, à ma famille et à mes amis restés sur place, aux soirées tartiflettes et aux week end d'ultimate et surtout aux reunions de service... je sais que je suis ingrat de ne pas vous donner plus de nouvelles ou de photos... mais je sais aussi que vous comprenez que je ne puisse pas en donner beaucoup plus.
Bon courage pour ceux qui restent!
samedi 2 février 2008
En janvier, ne te couvre que d'un fil
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4 commentaires:
Salut Christophe
J'avais entendu parler de la magie de Manaus et de ses ballades en "forêt"...je t'envie de plus en plus...
Mes voyages eux se résument à la Turquie et l'Allemagne...rien de nouveau.
Sinon j'ai eu des news de ton club d'ultimate....et oui un belle article dans les potins de Versailles...
Sinon les réunions de services...et surtout de DOPA...nous adorons toujours autant
Bye Bye
Benguigui
Guillaume a raison, on se dope tous au Dopa... N'oublie pas, Christophe! CARPE DIEM!!! Profites-en à fond....(à suivre....!)
Sx
Bonjour Christophe,
Régulièrement nous consultons ton blog ! Quel plaisir ce soir d'avoir de tes nouvelles !
à bientôt
Marie Jeanne
Bein ouai, cela faisait longtemps qu'on attendait un petit message... D'un autre côté, heurusement aussi que les cybercafés n'aient pas encore envahis toute la planête. En tous cas, j'imagine le sentiment de bien-être que tu as du éprouver à parcourir la forêt amazonienne, la contemplation de la nature sauvage...
A+, ton frere
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